La sédentarité s’impose en France comme l’un des grands enjeux de santé publique.
Aujourd’hui les chercheurs sont unanimes : « Rester assis tue au moins autant que le tabac ».

L’évolution des modes de vie, notamment avec l’urbanisation, l’augmentation du temps passé devant les écrans et la réduction des activités physiques, conduit à une population de plus en plus sédentaire. Cette tendance inquiétante touche aussi bien les adultes que les jeunes, avec des conséquences graves sur la santé.

 

Les chiffres alarmants de la sédentarité

En France, la sédentarité progresse à un rythme alarmant.
En 2022, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a tiré la sonnette d’alarme : 95 % des Français sont exposés à un risque pour leur santé en raison de leur comportement trop sédentaire. Cette inactivité est aggravée par le télétravail et l’usage des nouvelles technologies, qui limitent les occasions de se déplacer ou de pratiquer une activité physique.

Chez les jeunes, la situation est encore plus préoccupante. D’après une enquête menée par l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP), 70 % des adolescents ne suivent pas les recommandations de l’OMS.

Quelles sont les recommandations pour lutter contre la sédentarité selon l’OMS :

Pour les enfants et adolescents (5-17 ans) :

  • Au moins 60 minutes d’activité physique modérée à intense chaque jour. Cette activité peut inclure des jeux ou des exercices physiques.
  • La majorité de cette activité devrait être aérobie (comme la marche, la course), mais il est recommandé d’inclure au moins 3 jours par semaine d’activités qui renforcent les muscles et les os.
  • Limiter le temps passé devant les écrans (jeux vidéo, télévision, ordinateurs) pour éviter la sédentarité.

Pour les adultes (18-64 ans) :

  • Au moins 2,5 heures d’activité physique aérobie modérée ou entre 1,5 et 2,5 heures d’activité intense par semaine.
  • Il est recommandé d’ajouter des exercices de renforcement musculaire impliquant les principaux groupes musculaires au moins 2 jours par semaine.

Pour les personnes âgées (65 ans et plus) :

Les mêmes recommandations que pour les adultes, avec des adaptations pour prendre en compte la capacité physique de la personne.
Il est recommandé d’ajouter des activités qui améliorent l’équilibre et préviennent les chutes, au moins 3 jours par semaine.

 

Les conséquences de la sédentarité sur la santé des Français

La sédentarité est un facteur de risque pour de nombreuses maladies chroniques.

En France, elle contribue à l’augmentation de maladies cardiovasculaires, du diabète de type 2, et de l’obésité. En effet, 17 % de la population adulte française est aujourd’hui touchée par l’obésité, un chiffre en hausse, selon Santé publique France. Cette inactivité physique favorise aussi certains cancers, notamment du sein et du côlon.

Les troubles psychologiques sont également un enjeu majeur. La sédentarité prolongée est associée à une hausse des symptômes dépressifs et anxieux. Des études ont montré que les personnes ayant un mode de vie actif ont un risque moindre de développer une dépression, un constat préoccupant à l’heure où la santé mentale des jeunes se dégrade.

Pour les plus jeunes, la situation est d’autant plus alarmante. Une enquête de l’Observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité (ONAPS) révèle que 40 % des jeunes français passent plus de trois heures par jour devant un écran, un comportement sédentaire associé à une dégradation de leur condition physique et à des performances scolaires en baisse.

 

L’activité physique est l’un des moyens pour lutter contre la sédentarité

Face à cette sédentarité grandissante, il est urgent d’agir. À l’échelle individuelle, des gestes simples peuvent contribuer à améliorer notre quotidien : marcher au lieu de prendre la voiture pour de courtes distances, utiliser les escaliers plutôt que l’ascenseur.

Bouger, au-delà de ses bienfaits immédiats, est un outil puissant pour améliorer la qualité de vie et prévenir de nombreuses pathologies. En France, les études montrent que les personnes pratiquant une activité physique régulière réduisent leur risque de 30 % de développer des maladies cardiovasculaires. L’activité physique aide à contrôler le poids, améliore la condition physique, et renforce le système immunitaire.

Les bénéfices ne se limitent pas à la santé physique. En effet, l’activité physique joue un rôle important dans la santé mentale. En produisant des endorphines, hormones responsables du sentiment de bien-être, elle réduit les niveaux de stress et d’anxiété.

Des études françaises montrent que les personnes pratiquant au moins 30 minutes d’exercice par jour sont significativement moins exposées à des troubles dépressifs.

L’engagement de Mutami envers les professionnels du sport

Depuis quelques années, nous avons mis en place l’offre CCN Sport, spécifiquement dédiée aux professionnels du sport qui sont souvent des structures qui appartiennent à l’économie sociale et solidaire (ESS). « Il était important pour Mutami de travailler avec des structures de l’ESS qui partagent nos valeurs et nos engagements » explique Julien Jorelle, directeur de l’offre et des partenariats commerciaux chez Mutami.

Grâce à une étude de marché approfondie, nous avons pu « proposer des prestations améliorées à des tarifs réduits vis à vis des acteurs labellisés de branche » ajoute Julien Jorelle. En effet, les professionnels du sport, ont moins recours aux soins que la moyenne des salariés des autres secteurs ce qui laisse supposer qu’ils sont globalement en meilleure santé à âge et situation géographique équivalents.

Nos partenariats avec cette convention ne s’arrêtent pas là. « Avec des clubs comme le C’Chartres Métropole Basket Féminin, nous avons noué des collaborations pour la prévention et la lutte contre le cancer du sein » précise Julien Jorelle. Ces actions démontrent notre engagement à soutenir activement les territoires et les acteurs de l’ESS.

Une CCN Sport mise à jour pour répondre aux besoins des adhérents

L’offre CCN Sport a été mise à jour à l’été 2024 pour mieux s’adapter aux besoins des professionnels du sport. « L’offre inclut désormais des services adaptés, comme des forfaits pour petits appareillages, tels que des genouillères pour les éducateurs sportifs, ou encore la chirurgie laser des yeux, afin de faciliter la pratique de certains sports sans lunettes. Nous avons aussi ajouté des soins dentaires, comme la parodontologie et les implants, qui sont absents de l’offre de la convention collective » complète Julien Jorelle.

Enfin, nous avons également renforcé la prise en charge des médecines douces, un aspect essentiel dans des métiers très physiques et également introduit un forfait prévention qui couvre entre autres le sevrage tabagique, la contraception… « Il nous paraît essentiel de soutenir nos adhérents dans leur bien-être », poursuit Julien Jorelle.

Mutami s’engage à promouvoir le bien-être de ses adhérents en mettant en place des actions de prévention et des initiatives visant à encourager une vie plus active et équilibrée. Pour en savoir plus, contactez nos conseillers ici.